27 mars 2007

Votons Nicolas Sarkozy !

Dans l'architecte et l'horloger, Jean-Louis Borloo développe avec force des idées dessinées lors du dernier congrès du Parti Radical en décembre dernier. Dans une première partie, il expose sa part de vérité avant de répondre aux questions du journaliste Gérard Leclerc.

Réducteur de la fracture sociale, avocat d'une France solide et ambitieuse, il explique dans cet ouvrage les quatre piliers fondamentaux nécessaires à l'architecture d'une République laïque, moderne et harmonieuse : Emploi, Formation, Equité, Logement : EFEL
"Qualifier les jeunes, offrir un logement décent à nos concitoyens, aller vers le plein emploi, réduire le temps partiel subi, augmenter le pouvoir d'achat, étblir l'égalité républicaine et rétablir l'identité dans une communauté de destin, doter la France d'une stratégie de croissance et d'avenir..." telle est l'ambition de ce programme politique.
Comme Jean-Louis, je suis également "convaincu que le changement en profondeur pour y parvenir est moins idéologique qu'organisationnel, et qu'il faut choisir un radicalisme modéré qui bouleverse moins la société que nos modes de gouvernance politique". Grâce à l'action de Jacques Chirac, la France s'est lancée sur le chemin du retour de la cohésion sociale et nationale. Désormais, comme au rugby, l'essai doit être transformer. C'est le défi auquel Jean-Louis Borloo nous invite, c'est le défi auquel Nicolas Sarkozy a décidé de répondre. Ainsi naturellement, Jean-Louis Borloo soutient Nicolas Sarkozy, ainsi naturellement les radicaux soutiennent Nicolas Sarkozy, ainsi naturellement aussi je soutiens Nicolas Sarkozy.

25 mars 2007

Joyeux anniversiare : 50 ans d'Europe !

Le 25 mars 1957, après 9 mois de négociations, les représentants des Six (France, Allemagne, Italie, Belgique, Luxembourg, Pays-Bas) se réunissent à Rome, au Capitole, dans la salle des Horaces et des Curiaces, héros de l'histoire antique qui s'étaient entre-tués au cours d'un sanglant combat. Quel meilleur symbole pour la conclusion d'un acte qui scelle la réconciliation définitive entre les ennemis d'hier en Europe ?
Konrad Adenauer et Walter Hallstein pour l'Allemagne, Paul-Henri Spaak et Jean-Charles Snoy et d'Oppuers pour la Belgique, Christian Pineau et Maurice Faure pour la France, Antonio Segni et Gaetano Martino pour l'Italie, Joseph Bech et Lambert Schaus pour le Luxembourg, Joseph Luns et Johannes Linthorst Homan pour les Pays-Bas signent ainsi les traités dits de Rome, instituant la Communauté économique européenne et la Communauté européenne de l'énergie atomique.
Projets audacieux et visionnaires, ces traités permettront d'immenses réalisations au sein de l'Union européenne. La première d'entre elle est la paix : l’Europe a permis de briser le cercle infernal de la violence et des conflits armés pour le remplacer par l'exercice de la démocratie à l'échelle des peuples. Il s’agit d’un succès unique dans l’historie de l’humanité.
Par la suite, le marché unique, l'euro, les politiques communes, notamment en matière agricole et régionale, le développement de la circulation des personnes ont contribué à l’enrichissement global et à la cohésion de l’Europe.
Paix, liberté, solidarité, prospérité, sécurité… l’Europe est aujourd’hui référente de valeurs universelles que les Radicaux ont toujours défendues. Cet héritage est unique, il est une immense chance et une grande responsabilité qui nous honore et engage notre volonté de vivre ensemble avec 470 millions de citoyens et 27 Etats !
Aujourd'hui, tournée résolument vers l'avenir, l’Europe ancrée sur une base démocratique répondra plus directement aux préoccupations des citoyens. A n'en point douter, elle relèvera les défis modernes majeurs auxquels elle est confrontée et y répondra de façon concrète.
A l'instar de nombreux euopéens, 36484 électrices et électeurs du 14ème - soit 66,48%- s'étaient résolument engagés pour le OUI au projet de constitution européenne le 29 mai 2005.
Aujourd'hui plus que jamais, ce message d'espoir de la construction européenne sera porté dans notre arrondissement par les radicaux du 14ème.

23 mars 2007

Solidarité Sida


Du 23 au 25 mars, plus que jamais, mobilisons nous pour le Sidaction.
Un numéro de téléphone, le 110.
Un site internet : www.sidaction.org
Merci.

12 mars 2007

Le Petit-Montrouge 3/3

Quatrième gare parisienne à avoir été construite après celles de Saint-Lazare, d’Orléans (Austerlitz) et de l’Ouest (Montparnasse), la gare Denfert-Rochereau est aujourd’hui la plus ancienne de la capitale. Ouverte en 1846, elle constituait le terminus de la ligne Paris-Sceaux. Sa façade est surmontée d’un fronton avec des bas-reliefs, inscrits depuis 1996 à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, qui représentent deux allégories de l’invention ferroviaire autour d’une horloge.

De cet endroit et en se dirigeant vers le sud de l’arrondissement, côté avenue René Coty, chacun pourra admirer la façade opposée de la maison de retraite de la Rochefoucauld, créée fin XVIIIème pour la Congrégation des Révérends Pères de la Charité et devenue en 1792 l’hospice national de Montrouge.

Côté avenue du Général Leclerc, s’ouvre au n° 15 la façade principale de cet établissement. Quelques mètres plus loin, c’est la Villa Adrienne, héritée des cités-jardins de tradition anglaise si présentes dans cet arrondissement. Chaque maison de brique sur plan carré, précédée de jardins privatifs, porte un nom de personnage illustre : Berlioz, Corneille, Delacroix, La Fontaine, Lavoisier, Lully, Molière, Ambroise Paré, Pascal, Poussin, Vauban, Watteau,…

Plus au sud encore, la présence religieuse, issue d’une histoire tumultueuse est marquée par une construction massive en briques rouges construite de 1934 à 1936 : le couvent des franciscains, situé à l’angle des rues Marie-Rose et du Père Corentin.

Ce petit périple dans le Petit-Montrouge, ne pouvait se terminer sans évoquer la place du 25 août 1944.

Bordée au nord par des habitations à bon marché (HBM) – ce sont de larges immeubles en briques, érigés en ceinture de Paris à l’emplacement de la barrière Thiers, bénéficiaires d’équipements et de terrains de jeux…cependant quasiment pas réalisés en raison de la construction du périphérique – cette place est l’illustration marquante de l’histoire de la Libération de Paris et de la France. C’est en effet par le XIVème arrondissement et la porte d’Orléans que le Général Leclerc, qui avait prononcé en 1941 dans la ville libyenne de Koufra son serment de délivrance de l’intégralité du territoire national, entra dans la capitale, à la tête de la deuxième division blindée, afin de lancer le combat final de libération de la capitale et du territoire national aux côtés des résistants contre l’occupant nazi.

A bientôt de vous retrouver pour de nouveaux petits billets historiques sur l’autre quartier de la 11ème circonscription : Plaisance.

06 mars 2007

Le Petit-Montrouge 2/3

Encadrant la place Denfert-Rochereau, deux pavillons monumentaux s’érigent sur les contours de la Place Denfert-Rochereau. Ils font partie des quatre dernières barrières du mur des Fermiers Généraux, érigé en 1785 afin de contrôler l’entrée des marchandises frappées de taxes dans la capitale et formé de 47 entrées-bureaux abritant chacun les contrôleurs de la Ferme.
C’est Nicolas Ledoux qui fut chargé de concevoir les projets de ces pavillons d’entrée.
Ces travaux qui paralysèrent Paris furent particulièrement impopulaires et suspendus à de multiples reprises.
De cette réprobation populaire naquit la fameuse formule :" Ce mur murant Paris rend Paris murmurant".
De ces divers arrêts, les travaux demeurèrent inachevés. La majeure partie de ces barrières furent détruites au XIXème siècle. Seuls quatre ouvrages furent conservés : celui du Trône, de la Villette, de Monceau et dans le 14ème arrondissement, la barrière d'Enfer.
Aujourd'hui, l'un des deux pavillons de Denfert-Rochereau sert d'entrée aux catacombes.

Comme chacun peut le voir quotidiennement, la place Denfert-Rochereau est ornementée en son centre d'une réplique du Lion de Belfort. Cette statue, sculptée par Bartholdi -dont l'atelier de tarvail se situait dans l'établissement- symbolise la mémoire du colonel Denfert-Rochereau qui défendit Belfort face aux Prussiens en 1870-1871.

Rebaptisées Denfert-Rochereau depuis 1879, la place et la rue virent leur nom glisser....D'enfer à Denfert !