21 septembre 2011

Réussite des entretiens de Valois sur la francophonie

Sur l'initiative de Jean-Louis Borloo, président du Parti Radical, avec le soutien de la commission des affaires étrangères, de la sous-commission francophonie et de la fédération de Paris, j'ai réuni avec succès des entretiens de Valois de la rentrée sur la francophonie avec Rama Yade, Thierry Cornillet, Dominique Paillé, Selim el Sayegh, Hamidou Sall, Antoine Sfeir, Denise Epoté et Michel Guillou. Merci à toutes et à tous de votre forte mobilisation et de vos nombreux messages de soutien.
Dans cette période de crises mondiales et de réveil des peuples, ces entretiens de Valois ont montré que la francophonie est une chance pour l’avenir de la France et du monde afro-méditerranéen.
En France métropolitaine et ultramarine, la francophonie est une chance pour le rayonnement de notre pays dans la mondialisation, non seulement par la promotion d’un corpus de valeurs, mais aussi pour le développement de l’économie et des emplois. En opposition à des élites trop souvent frileuses, y compris au sein des partis politiques, les français sont convaincus de l’importance stratégique de la francophonie, vision d'avenir et non pas résurgence archaïque d'un passé révolu défendu par l’extrême droite. Un récent sondage le rappelle avec force : « 91% des français considèrent que la langue française est un instrument de rayonnement pour la France ! »*

Dès lors, sont proposés :

- une mesure symbolique : l'inscription du nom de Léopold Sédar Senghor, père fondateur de la Francophonie moderne, dans la crypte du Panthéon à l’occasion du 10ème anniversaire de son décès en décembre 2011.

- un évènement : la tenue des 1ères Assises de la francophonie en France sur le modèle du Grenelle de l’environnement, une occasion unique d’aborder tous les sujets (éducation/instruction, place du français dans les entreprises, la publicité, la communication, les sciences, les nouvelles technologies, la coopération …) avec tous les acteurs concernés : dirigeants d’entreprises, salariés, syndicats, enseignants, parents d’élèves, associations…

- une réflexion : pour une prime aux francophones dans l’acquisition de la nationalité française et la création d’une facilitation francophone de circulation choisie pour les artistes, entrepreneurs, chercheurs issus de la francophonie du sud (visas à entrées multiples).

- une méthode : la nomination d’un ministre de la francophonie au sein du gouvernement français.

* (isama - 2010)