21 septembre 2010

Succès des entretiens de Valois sur la Francophonie

Le Parti Radical, sur l'initiative de son président Jean-Louis Borloo et de sa sous-commission "Francophonie" que j'ai l'honneur de présider, a organisé ses entretiens de Valois de la rentrée sur la Francophonie.

Dans la suite des ateliers radicaux du début septembre à Lyon, ces entretiens de Valois ont montré que la Francophonie est une chance pour la France et pour le monde dans la mondialisation.

Je me réjouis du succès de cette soirée et de la qualité des intervenants qui sont intervenus à mes côtés, parmi lesquels :
- Thierry Cornillet (ancien président du Parti Radical, ancien député, ancien député européen, Président de l'AIRF);
- Hamidou Sall (conseiler du Président Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie);
- Dominique Paillé (ancien député, porte-parole de l'UMP);
- Michel Guillou (ancien recteur de l'AUF, directeur d'Iframond à Lyon et fondateur des Chaires Senghor de la Francophonie);
- Marie-Christine Saragosse (directrice générale de TV5Monde);
- Michèle Guillaume-Hofnung, professeure des Universités, experte auprès de l'UNESCO, spécialiste mondiale de la médiation;
- Jacques Godfrain (ancien ministre de la coopération, ancien député, président de l'AFAL)...

La Francophonie est une chance pour le rayonnement de la France métropolitaine et ultramarine dans la mondialisation, non seulement par la promotion d’un corpus de valeurs, mais aussi pour le développement de l’économie et des emplois. Le français est en effet la seule langue internationale parlée sur les cinq continents avec l'anglais. A cet égard, comme l'a rappelé Jean-louis Borloo dans son entretien accordé au journal les Echos le 20 septembre, "nous avons deux grands axes de développement : les océans et l'Afrique qui est un continent en marche".

Face à un monde anglo-saxon unipolaire, la francophonie conduit au multilatéralisme, au respect de la diversité culturelle et linguistique nécessaire à la mondialisation humanisée d'un monde complexe en mutation.

En outre, la France, mère-patrie de la langue française, dispose d'un formidable potentiel insuffisamment valorisé. Elle peut en effet s'appuyer davantage sur ses outre-mers pour développer son influence linguistique. Car au-delà de la langue, ce sont des systèmes de pensée et des systèmes juridiques extrêmement importants qui induisent l'influence de notre pays dans le monde.

Les élites françaises doivent être convaincues de l'importance stratégique de la Francophonie qui est une vision d'avenir et non une résurgence archaïque d'un passé révolu. Les français ne s'y trompent d'ailleurs pas, comme le rappelle un récent sondage* : 91% des français considèrent que la langue française est un instrument de rayonnement pour la France !

Dès lors, le parti Radical, seul parti ayant organisé une telle rencontre sur la francophonie, propose...
- un évènement : la tenue des 1ères Assises de la Francophonie en France – mars 2011 (une occasion unique d’aborder tous les sujets avec tous les acteurs français : dirigeants d’entreprises, salariés, syndicats, associations, …)
- une mesure symbolique : l'inscription des noms de Leopold Sedar Senghor et Aimé Césaire dans la crypte du Panthéon
- une réflexion : pour une prime aux francophones dans l’acquisition de la nationalité française et la création d’une facilitation francophone de circulation pour les artistes, entrepreneurs, chercheurs issus de la francophonie du sud (visas à entrées multiples)
...et demande au Président de la République qu'un ministre de la Francophonie soit rapidement nommé au sein du gouvernement français.