14 mai 2007

"Ensemble" : un concept à décliner sur le terrain !

Nicolas Sarkozy au Conseil national de l'UMP - Paris - 14 mai 2007
Photo Philippe Péjo - Tous droits réservés

"Il ne faut pas avoir peur d'aller vers les autres "....ainsi s'exprimait le Président élu lors de la réunion du Conseil national de l'UMP, réuni aujourd'hui dans la 11ème circonscription de Paris, au Méridien Montparnasse.

Un concept mettant en valeur la diversité de la majorité présidentielle dans la richesse de ses différentes composantes.

Un concept à décliner également sur le terrain, en particulier dans la 11ème circonscription de Paris, lors des élections législatives des 10 et 17 juin.

Un concept à méditer par la candidate investie par l'UMP dans le choix de son suppléant.

12 mai 2007

L'Honneur de la République

Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy le 10 mai 2007
Photo de Philippe Péjo

Tous droits réservés

Le 10 mai 2001, le Sénat adoptait à l’unanimité, en lecture définitive, la proposition de loi présentée par Christiane Taubira, tendant à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité.
Comme le souligne, à juste titre, ma collègue Rama Yade dans Noirs de France, « Comme la France eut le triste privilège d’être la première puissance à édicter sous la forme d’un Code noir les principes régissant l’esclavage des Noirs, elle a été le premier Etat à reconnaître l’esclavage comme crime contre l’humanité. On ne peut pas en dire autant des autres Etats européens et encore moins de la plupart des Etats africains et arabes ».
Depuis 2006, à l’initiative du Comité pour la mémoire de l’esclavage présidé par Maryse Condé, et sur l’heureuse et courageuse décision du Président Jacques Chirac, le 10 mai est date nationale de commémoration de l’abolition de l’esclavage et de la Traite négrière.
L’an dernier, le Chef de l’Etat précisait que « Cette cérémonie de commémoration est la volonté d’une représentation nationale. Un hommage doit être rendu aux millions d’anonymes qui ont subi l’esclavage, cette entreprise de déshumanisation et grande tragédie... ». Cette journée de commémoration tend également à lutter contre toutes les formes d’esclavage qui persistent sur notre planète.
Historique, telle a été la cérémonie de ce jeudi 10 mai 2007 dans le jardin du Luxembourg à laquelle j'ai eu l'honneur et la fierté d'assister. Par la présence exceptionnelle, côte-à-côte, ensemble, du Président de la République et du Président élu lors d'une manifestation officielle, par la présence également des plus hautes autorités de l’Etat et de la société civile, la République affirmait avec force, lors d’une cérémonie simple, mais ô combien symbolique et émouvante, l'engagement de la Nation et la continuité de l’Etat ; Une cérémonie, ouverte par La liberté des nègres -un chant révolutionnaire de 1794-, suivie de différents textes lus par des enfants, de la lecture par Jacques Martial du texte inscrit sur la stèle, de l’inauguration de la sculpture de Fabrice Hyber « Le Cri » et conclue par l’interprétation magistrale, en wolof et en anglais, du chant « Afrika » par Youssou N'Dour.
Un message universel. L'Honneur de la République. L'Honneur de la patrie des droits de l'Homme. L'Honneur d'une démocratie citoyenne. L'Honneur d'un grand pays dont la voix est écoutée dans le monde.
Avec Victor Schoelcher, abolitionniste en 1848, « Disons-nous et disons à nos enfants que tant qu'il restera un esclave sur la surface de la Terre, l'asservissement de cet homme est une injure permanente faite à la race humaine toute entière. »

01 mai 2007

A J-5, j’ai quelques mots à vous dire…

Réunion de Soutien du 14ème à Nicolas Sarkozy au QG de la rue d'Enghein
Touts droits réservés - Vincent Slusarensky


Vous êtes près de 19% de Françaises et de Français, près de 21% de parisiennes et de parisiens, plus de 23% d’électrices et d’électeurs du 14ème à avoir choisi le centre en envoyant un signe fort, lors du 1er tour de l’élection présidentielle, pour une prise en considération de vos légitimes attentes.
Les premières d'entre elles, l'écoute, l'engagement collectif derrière des valeurs humanistes, la défense des droits de l'Homme, l'investissement désintéressé pour la Nation, l’Etat impartial, le renforcement de la construction européenne, le refus des communautarismes, une laïcité moderne ciment de notre République fraternelle, vous savez que nous les partageons, nous autres centristes Radicaux, avec tant de conviction.

Aujourd’hui votre candidat n'est pas au second tour. Il vous faut par conséquent choisir une alternative.
Nous, qui avons fait un long bout de chemin ensemble avec l’UDF ; Nous, dont notre co-président Jean-Louis Borloo était porte-parole de François Bayrou en 2002 ; Nous, qui avons choisi, il y a maintenant 5 ans de participer à l’action en constituant le pôle social, laïc, humaniste et européen de la majorité ; Nous sommes probablement les mieux placés pour vous convaincre aujourd’hui de soutenir le projet de Nicolas Sarkozy et d’écarter les autres choix. Prenons quelques instants, si vous le voulez bien, afin de les considérer, un par un, en conscience :
- s’abstenir serait défier les peuples du monde qui se battent pour la démocratie, souvent au prix de leur sang, afin d’obtenir le droit de vote. Ce serait également répondre à la stratégie de Jean-Marie Le Pen que nous avons combattu ensemble avec tant de détermination et qui, le 6 mai au soir, comptabilisera les abstentions en autant de soutien à son endroit…
- voter blanc ou nul ne serait guère plus satisfaisant. Ce serait accepter que les autres choisissent à votre place, refuser de peser sur l’élection et laisser croire que le Centre est incapable d’agir…
- voter Ségolène Royal serait faire confiance à un programme qui manque de crédibilité et de cohérence. Un programme dont le débat télévisé entre S. Royal et F. Bayrou a montré des divergences fondamentales avec le projet du candidat UDF. Ce serait également s’associer à des extrêmes gauches irresponsables, dangereuses pour la démocratie et l’économie de notre pays, ainsi qu’avec une gauche anti-européenne ayant pris une part déterminante dans le NON au projet de constitution européenne.

Certes, on peut ne pas être d’accord sur tout avec le projet de Nicolas Sarkozy, mais force est de constater que le projet est crédible et cohérent. D'ailleurs, ce n'est pas un hasard si des concurrents politiques ont préféré attaqué avec bassesse l'Homme dans un slogan aussi constructif et humaniste que "Tout sauf Sarkozy" à défaut de promouvoir un projet alternatif. Or Nicolas Sarkozy est un Homme de coeur et de tolérance. Ses engagements pour la défense des droits de l'Homme, pour la suppression de la double peine, pour le Darfour, pour les infirmières bulgares, pour Ingrid Bettancourt,...ont conduit des personnalités aussi peu suspectes d'atteintes à la démocratie que Simone Veil ou André Glucksmann, par exemple, à le soutenir. En outre Nicolas Sarkozy respecte réellement notre diversité. Dès lors, à partir du moment où nous sommes d’accord sur l’essentiel, où notre diversité est respectée et entendue dans cette famille rassemblée de la droite républicaine, du centre et bien au-delà, nous ne pouvons en conscience que voter Nicolas Sarkozy. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les rédacteurs du programme de François Bayrou, tant d’élus et de militants UDF soutiennent aujourd’hui la candidature de Nicolas Sarkozy pour le second tour. Je souhaiterais que ce mouvement s’amplifie et que d’autres personnalités dont Marielle de Sarnez s’engagent publiquement en ce sens.

Nicolas Sarkozy a intégré dans son projet de nombreuses idées radicales. Il a également rendu des hommages appuyés à nos amis radicaux, notamment Jean-Louis Borloo -sur sa proposition de sécurité sociale professionnelle, le bilan du programme de cohésion sociale, sa proposition de plan Marshall pour les banlieues,...- et Jean Leonetti sur la loi relative à la fin de vie.

Sur le terrain, nous avons constaté à quel point le message « Borloo avec Sarko » était populaire. Au meeting de Bercy, dimanche dernier, 40 000 personnes ont pu voir à l’action les « jeunes radicaux de Paris » et ont acclamé avec enthousiasme Jean-louis Borloo.

Alors, en conscience, avec conviction et détermination pour une France fraternelle, donnons dimanche prochain, ensemble, un signal clair d’adhésion centriste à Nicolas Sarkozy, pour que notre souffle centriste radical soit reconnu au Gouvernement puis à l’Assemblée nationale en juin avec députés et suppléants !

L' importante plus-value radicale est reconnue aujourd'hui dans notre pays et dans le projet de Nicolas Sarkozy, elle sera essentielle dimanche dans la victoire du peuple de France.

Avec Nicolas Sarkozy : La Culture c'est la vie !

Faudel soutient Nicolas Sarkozy - Paris Bercy 29 avril 2007
Tous droits réservés - Vincent Slusarensky

N'en déplaise à la démagogie exprimée ce soir à Charléty par Mme Royal, la Culture n'est pas de gauche. Elle n'est pas davantage de droite. La Culture est la vie. La Culture doit être au coeur de la vie de la Cité. La Culture doit être populaire.
C'est une des raisons pour lesquelles nous avons souhaité faire du 14ème, l'arrondissement phare de la culture.
Au-delà de l'éphémère médiatique vers lequel nous entraînent Mme Royal et le Maire de Paris, arrêtons nous quelques instants sur le fonds d'une politique culturelle audacieuse pour notre pays.
Pour Nicolas Sarkozy, la crise de l'art et de la culture est l'un des principaux aspects de la crise de l'identité nationale. Cette crise de l'art s'explique par « l'éclatement de l'imaginaire collectif en une multitude d'imaginaires individuels » et concurrents. Résoudre cette crise n'est donc possible qu'en réapprenant à «partager les oeuvres, les valeurs, l'histoire» et en dépassant le stade du relativisme culturel selon lequel tout se vaut. Pour cela, notre candidat fixe 5 priorités :

1 - Défendre la diversité culturelle et la création française : - Agir à Bruxelles pour lever les obstacles aux aides publiques à la culture, considérées aujourd'hui comme des entorses à la libre concurrence afin d'obtenir la création pour les activités culturelles d'un statut dérogatoire au droit de la concurrence. - Obtenir de nos partenaires européens une réduction du taux de TVA à l'importation des oeuvres, afin de permettre à la place parisienne de s'imposer sur le marché de l'art, comme en Grande-Bretagne où, dans ce domaine, la TVA est réduite à 5% .
2 - Valoriser notre patrimoine culturel : - Favoriser le jumelage entre les établissements culturels et les établissements scolaires. - Instaurer la gratuité dans les musées nationaux et ouvrir davantage l'accès à des éléments du patrimoine d'habitude fermés au public. - Accroître les obligations des chaînes publiques en matière d'émissions culturelles de qualité, notamment à des heures de grande écoute. - Renforcer la présence culturelle française à l'étranger; rationaliser le réseau culturel (Alliances françaises, Centres culturels,...) avec une instance unique de pilotage.
3 - Promouvoir l'enseignement artistique - Apprendre aux enfants à aimer l'art, et non plus seulement le leur expliquer. Ouvrir davantage les institutions culturelles aux écoles, mais aussi ouvrir l'école aux artistes.- Pérenniser le système d'indemnisation du chômage des intermittents, mais en contrepartie d'une implication des bénéficiaires dans l'enseignement artistique et dans la découverte par les jeunes des métiers de la culture.- Permettre aux jeunes qui ont un talent et un engagement artistiques de les valoriser pour l'accès aux grandes écoles et dans les parcours universitaires.
4 - Faire entrer davantage l'art et la culture en province et dans les quartiers - Comme Malraux avec les maisons de la culture, créer des lieux de rencontre et de pratique artistique dans les banlieues. Une démarche qui serait encouragée par l'Etat mais dont les principaux acteurs seraient les collectivités locales.
- Créer des antennes locales des musées parisiens en province et faire circuler les grandes expositions
5 - Favoriser la rencontre du monde de la culture avec celui des technologies de l'information- Se battre pour le respect des droits d'auteur dans tous les domaines (musique, films, livres), refus de la licence globale qui « tuerait la création ». - Soutien aux entreprises innovantes dans le domaine de l'internet.- Faire des universités des zones franches sur le plan fiscal pour encourager ceux (chercheurs, enseignants, étudiants) qui déposeraient des brevets ou créeraient des entreprises.
Bref, dans le domaine culturel aussi, le projet de notre candidat est connu et crédible. Il sera mis en oeuvre si, comme moi, dimanche prochain, vous faites confiance à notre candidat Nicolas Sarkozy, afin qu'ensemble tout devienne possible.


Faudel soutient Nicolas Sarkozy en chanson, à Bercy, le 29 avril 2007
Tous droits réservés - Philippe Péjo