18 juillet 2006

Yves Cochet désavoué !

Au terme d'un processus assez calamiteux, pour ne pas dire parfois grotesque, les verts ont enfin désigné aujourd'hui, au coeur de l'été et de la canicule, leur candidat à l'élection présidentielle de 2007 : Dominique Voynet.

Outre le fait qu'ils montrent une nouvelle fois leur décalage complet avec les préoccupations des français, les verts qui ne peuvent sérieusement prétendre à obtenir un score significatif lors de l'élection présidentielle, ont simplement voulu peser, dans le nécessaire report de voix au candidat(e) socialiste dans l'hypothèse où il -ou elle- atteindrait le second tour et, dans les négociations avec le PS pour les autres échéances électorales de 2007 et 2008.

En ce qui concerne Paris, il ressort de ce vote que le député sortant de la 11ème circonscription (14ème arrondissement) a été désavoué par les siens.

Comment dans ces conditions, Yves Cochet oserait sérieusement prétendre au renouvellement de son mandat lors des législatives de juin 2007 ?

C'est la seule question politique interne qui aujourd'hui peut objectivement intéresser les électeurs du 14ème.

17 juillet 2006

Solidarité avec le Liban



Alors que l'on croyait les anciens démons rangés dans les archives de l'histoire à tout jamais, le Liban, terre d'accueil et de liberté se retrouve, comme aux pires heures de 1975 et de 1982, pris dans un conflit extérieur qui le frappe en plein coeur de son territoire et de sa population civile.

Des scènes d'exodes, que d'autres ont pu connaître sur d'autres continents se répètent.

La France, amie fidèle et constante du Liban ne peut rester insensible à cette tragédie.

C'est le sens de l'action juste entreprise par les plus hautes autorités de l'Etat.

Au-delà de l'action humanitaire et politique de la France, c'est la communauté internationale toute entière par la voix de l'ONU qui se doit d'agir avec fermeté et rapidité.

Dans un Liban de nouveau martyrisé, plus que jamais puisse la solidarité de la France se faire entendre à tous niveaux !

12 juillet 2006

L'hommage solennel de la République au Capitaine Alfred Dreyfus



Le 12 juillet 1906, il y a cent ans jour pour jour, la Cour de cassation rendait un arrêt portant annulation de la décision du conseil de guerre de Rennes condamnant le capitaine Dreyfus pour haute trahison.

Réhabilitant Dreyfus, la Cour de Cassation affirme le primat des droits individuels sur la raison d'Etat.

Commémorant avec solennité cette réhabilitation, le Président Jacques Chirac, comme lors de son discours fondateur prononcé au Vel'd'hiv' au début de son premier mandat, a su une nouvelle fois trouver les mots justes :

"La tragédie du capitaine Dreyfus fut un moment de la conscience humaine. Elle continue à résonner fortement dans nos cœurs, dans nos esprits. Après avoir divisé le pays, elle a contribué à fortifier la République. Elle fut le creuset où finirent de s'élaborer les valeurs humanistes de respect et de tolérance. Des valeurs qui, aujourd'hui encore, constituent notre ciment. La réhabilitation de Dreyfus, c'est la victoire de la République. C'est la victoire de l'unité de la France.
Le refus du racisme et de l'antisémitisme, la défense des droits de l'homme, la primauté de la justice : toutes ces valeurs font aujourd'hui partie de notre héritage. Elles peuvent nous sembler acquises. Mais il nous faut être toujours extrêmement vigilants : le combat contre les forces obscures, l'injustice, l'intolérance et la haine n'est jamais définitivement gagné."


Par ailleurs, je félicite Jean-Pierre Elkabbach et la chaîne de télévision "Public Sénat" qui, jouant pleinement son rôle de chaîne civique, a opportunément pris l'initiative de rediffuser la remarquable fiction pédagogique d'Yves Boisset portant sur cette affaire.